2016 : de Montpellier à Toulouse sur la Via Tolosana ( du 30.6. au 15.7.2016 )

En été 2016, le Jacquet se remet en route…

Le " Pont du Diable " emjambe l´Hérault, après Aniane et avant Saint-Guilhem-le-Désert

Le  » Pont du Diable  » emjambe l´Hérault, sur le Chemin d´Arles, après Aniane et avant Saint-Guilhem-le-Désert

 

La  » Via Tolosana  » (  ou «  Chemin d´Arles  » ) longe puis traverse les Pyrénées. Je vais la suivre de Montpellier à Toulouse ( 384 km) en 15 jours de marche.

En chemin, j´essayerai de donner des nouvelles sur ce blog de marche, sur la carte Google, et de mettre des photos en ligne.

J´espère qu´il ne fera pas trop chaud début juillet et que mes nouvelles chaussures s´entendront bien avec moi et le chemin… (;-)

 

This Summer 2016 I walk on the Way of James in the South of France along the Pyrénées, 240 miles from Montpellier (off 6-30) to Toulouse (7-15).

You can follow me upon this blog, on the Google-map, and see some pics online.

 

 

A la plage du bout du monde, je brûle mes habits de pèlerin

Mes habits de pèlerin brûlent au couchant

Mes habits de pèlerin brûlent au couchant

En descendant le samedi matin du « Mont de la Joie » (ou j’avais passé la dernière nuit devant Santiago dans l’énorme auberge de pèlerins – 600 places!-) je ne suis que passé que brièvement par la cathédrale (schématiquement: entrée par l’Est, Messe des Pèlerins à 12.00, et sortie par l’Ouest), et ai continué plus loin vers Fisterra, où je suis arrivé 3 jours plus tard, trop tard le soir, m’étant un peu perdu, si bien que je n’ai eu que le temps de courir vers la plage de l’Ouest avec mes habits de pèlerin et 1/2 litre d’alcool à 96 º… Petit feu de joie à la tombée e la nuit et retour dodo…
Que les écolos se rassurent quant à la pureté de l’atmosphère de l‘Océan Atlantique : je n’ai pas brûlé les chaussettes, mais seulement le pantalon gris (qui m’est maintenant 3 tailles trop large à la ceinture, car j’ai perdu mon ventre) et la chemise orange à manches longues…
Le lendemain encore 30 km à pied vers le nord de la péninsule -Muxià– où le Sanctuaire de la Vierge au Bâteau clôt le pèlérinage de Saint-Jacques…Sur les photos de cette ultime journée de marche, vous me voyez pour la première fois du pèlérinage les bras et les jambes nus (chance : le temps était couvert ; néanmoins j’ai pris un petit coup de soleil sur les pieds qui n’étaient pas crèmés). Comme il avait plu vraiment très fort le matin, certains passages (chemin inondé, rivière en crue) m’ont forcé à mettre les sandales. A la plage en milieu de journée, c’était volontaire et le mieux adapté..!
A Muxià, où selon la légende la Vierge (La Señora de la Barca) est arrivée de l’océan sur un bâteau de pierre, je n’ai pas essayé de déplacer les rochers du littoral (les restes du bâteau de la Vierge) avec un doigt, si bien que je ne sais toujours pas si je suis pur de péchés mortels…
Rentré le mercredi après-midi en bus et pris une chambre pour 6 nuits juste à coté de la cathédrale, pour revenir lentement au monde réel et profiter de Santiago de Compostela
Pascal

Père et Fils sur le Chemin de Saint-Jacques

J’ ai rattrapé ces deux Suisses-Allemands sur le chemin en entrant dans les Asturies :

David (12 ans) marche avec son père Norbert vers Compostelle. Il y arrivera, car il a la confiance : en lui-même, en son Père, en le chemin…

Ensemble, ils réussissent l’impossible… Il est vrai que pour un petit garçon blond intelligent et mignon, tous les coeurs et toutes les portes s’ouvrent. Il y a toujours une place pour eux, même dans un gîte ou une auberge déjà complète…

Ils ont un minimum de bagages : une seule paire de sandales mais deux paires de chaussettes.. ! Mais déjà beaucoup d’expérience. Norbert a accompli le Camino Frances l’année dernière et sait ce qu’il -et ce que son fils- peut faire. Le papa est en général plus fatigué que son fiston à la fin d’une étape…

Ils sont devenus mes copains de chemin.

Ils sont de Bâle dans le « Dreiländereck » et David est à l’école en France à Saint-Louis et parle Français sans accent comme les gosses de chez nous…

Ensemble nous avons beaucoup ri…

A mi-chemin : le but est en vue !

L’étape double de Bayonne (Feria oblige!) au pays Basque marque une césure, car approximativement au milieu du pélérinage (déjà marché environ 880 kms et environ autant qui restent!) et amène un changement de pays et de langue, puisque vendredi 1er aout, je rentrerai en Espagne…

Le chemin dans sa deuxième partie sera plus marin, car j’ai choisi de rejoindre Saint-Jacques de Compostelle par la côte, à travers le Pays Basque, la Cantabrie (Santander), pour arriver vers la Galicie, vieille province celtique où m’ attend Maître Jacques…

Ci-dessous l’affichage en temps réel de l’intérieur de la nef latérale de la basilique de St Jacques de Compostelle.

Une webcam proposées par la chaine CRTVG (Galice). Clqiuez sur l’image pour aller sur le site. il y a une autre webcam dans la cathédrale; dans la nef centrale.

Record : un Marathon chaque jour… pendant trois mois

Je l’ai rencontré hier sur le chemin. Il arrivait en courant, en face de moi, un bâton à la main, petit short et maillot, châpeau à larges bords et petit foulard autour du cou, camel-bag au dos, provision à la ceinture…

Michel Drygalski revient de Compostelle –en courant. Chaque jour, il court au moins un marathon (42.2 km!); Son épouse Nicole le suit en voiture et assure la subsistance :

Michel est parti de Charleroi (Belgique) le 29 mars et a couru jusqu’à Compostelle par la voie de Vézélay et le Camino Frances, puis a continué vers Porto, en est revenu, et a repris le Chemin du retour -toujours en courant son Marathon quotidien… Il compte arriver à la maison pour le 2 aout- après au moins 121 marathons consécutifs soit au moins 5000 km !

Ce sera un record du monde à double titre : Lire la suite